mercredi 7 mars 2007

Parlons sérieux !

Bonjour !

Alors, aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler sérieux ! Je vais vous expliquer ce que je fais en stage ! Allez, on s'accroche et on y va !

Alors, les fabricants de composants informatiques tels que les cartes mères ou autres désirent, comme vous le savez, augmenter la vitesse de transmission des données (des signaux électriques donc). Pour cela, la stratégie la plus utilisée est la diminution de la taille des transistors. Un transistor, pour ceux qui ne le savent pas, sont des genres de portes électroniques, un coup ça passe, un coup ça passe pas. En effet, plus petites sont ces portes, meilleure est la vitesse.

Le soucis, c'est que qui dit réduction de ces composants dit réduction des circuits qui les alimentent. Et qui dit réduction de ces circuits dit réduction de la vitesse... :( Bon, ça ne va pas ! Donc, il faut étudier des nouveaux circuits pour augmenter la vitesse ! Et la nouvelle stratégie est de changer le bon vieux aluminium/silicium pour des nouveaux matériaux plus performants !

C'est ainsi qu'ont été développés de nouveaux couples de matériaux, composés de couches de matériau conducteur, généralement cuivre, et de couches d'isolants, appelés diélectriques. Et c'est justement ces diélectriques qui vont m'intéresser.

Je vous propose un petit break. Alors c'est toto...

Bien, donc, les diélectriques sont caractérisés par leur constante diélectrique, leur pouvoir isolant en fait. Hors, lors de la fabrication, ces constantes sont détériorées par l'outil (en fait un rayon). Seulement, les industriels ne savent pas de quelle façon elles sont détériorées (ils ont une idée mais pas un résultat éprouvé). Pour mesurer cette dégradation, un professeur de mon université d'accueil a démontrer que l'on pouvait le faire en utilisant un microscope à force électrostatique.

Bon, c'est bien Sylvain, mais c'est quoi cet engin ? Alors en fait, ce microscope est composé d'une sorte de pointe, une pyramide qui fait 3 micromètres de haut. Cette pointe est placée très près de la surface à mesurer (environ 50 nanomètres), puis on envoi du courant dans la pointe. Cela crée alors un champ électrostatique entre cette pointe et la surface. Ce champ va engendrer une force sur la pointe, et c'est ce que nous mesurons. Ensuite, moyennant quelques petites formules que je vous épargne, on obtient les constantes diélectriques de l'échantillon et ainsi, la détérioration.

Bien, j'espère avoir été clair... Alors, et moi dans tout ce superbe machin bidule ? Ce professeur désire prédire cette fameuse force de réaction. En effet, une petite prédiction pour pouvoir comparer avec les résultats expérimentaux et déterminer quelle peut être la résolution de cet engin serait utile.

Et bien c'est là que j'officie ! J'établis un modèle, appelé modèle "éléments finis", qui va servir à avoir ces résultats. Les éléments finis, c'est tout simplement la division du gros problème compliqué en des dizaines de milliers de petits problèmes simples. Grâce à un ordinateur, on va ensuite analyser tous ces problèmes simples puis en tirer une solution globale pour le problème complet.

Et voilà ! Bon, j'espère ne pas vous avoir trop ennuyé avec tout ça ! Promis, je ne vous embête plus mais je voulais quand même vous l'expliquer :)

A bientôt !

Sylvain

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ben je crois que je vais continuer à vendre ma morue et ma super bock. G rien compris......Fred